« À l’origine, des photos prises au téléphone. Images de façades, de bars, d’églises, de théâtres. Clichés bruts, fugitifs, auxquels le peintre ajoute du mouvement. Chaque image est reproduite, marouflée, brutalisée, traitée aux crayons, à l’acrylique, purgée par le sable ou du café, jusqu’à devenir un tableau composé, harmonieux, inépuisable dans sa charge symbolique.
Dans tous ces tableaux, au bout du compte, Bourasseau aura métamorphosé paysage en passage, ou mis en lumière la force d’un objet et l’esprit d’un lieu. »
Lucien Suel -Extrait de la préface Dérives immobiles – Éditions Soc et Foc – 2011
